Newsletter Automne 2017

47 belles personnes ont largement participé à la réussite de nos chantiers en 2017 ;

Vous connaissez leurs actions, je leur ai demandé de nous écrire quelques mots sur leur expérience,  je vous en fais part.

 

« Lorsque nous nous sommes décidés à partir en Mongolie, c’était sans trop savoir dans quoi nous allions mettre les pieds. Évidemment, des livres, films et autres récits dépeignent certains traits de la Mongolie, nourrissant un imaginaire auquel Marine et moi nous étions accrochés. Dans le but de joindre l’utile à l’agréable, nous avions décidé de prendre contact avec une ONG locale, SUJE, qui avait pour but la promotion de la permaculture chez les nomades.

L’ébahissement devant les paysages mongols commença dès le survol du pays en avion, puis notre départ d’Oulan Bator. Un environnement magnifique, de la nature et des animaux à perte de vue, et de la tranquillité, voilà comment définir le paysage mongol dans sa généralité. Notre travail avec l’ONG consistait donc en la création de parcelles et la plantation de diverses graines, qui allait donner à termes de magnifiques légumes malgré l’aridité du pays. En effet, le climat mongol est très rude, en témoigne la dureté du sol et la résistance des plantes locales. Mais ces inconvénients furent vite oubliés grâce à l’accueil et à la générosité de René et Puje, dirigeant de SUJE, mais également des nombreux mongols rencontrés à travers la steppe. 

Notre séjour était rempli de bonheur, de joie et de beauté, à un point tel qu’un mois seulement après notre retour, nous n’avons qu’une hâte qui est bien celle de repartir en Mongolie ! »            Ludovic et Marine de Lyon – mai juin

 

 

« Je m’appelle Zilia et j’ai participé à un chantier de solidarité en Mongolie cet été en partenariat avec Sentiers d’Action Europe. Nous étions un groupe de 11 jeunes de 15 et 16 ans accompagnés par les animateurs du Centre Social de notre village, nous avons passé 15 jours dans la ferme de Didier à Gatshuurt.

Tous le monde devrait avoir la chance de vivre une expérience de la sorte. La solidarité envers la population est approchée de très près mais aussi au sein du groupe. Le fait d’expérimenter une culture diamétralement opposée à la nôtre a ouvert notre esprit, nous faisant réaliser beaucoup de choses sur notre propre quotidien. Ce que nous avons vécu est comme une parenthèse dans notre vie, un aperçu de ce que le monde peut nous offrir. »

Zilia   du groupe du centre social de Monein dans les Pyrénées –  juin

 

 

 » trois semaines dans une ferme en Mongolie, c’est l’installation d’une nouvelle routine: c’est travailler à différentes activités, parfois enrichissantes ou redondantes: planter un arbre, désherber le potager, monter un système d’irrigation…

Mais c’est aussi une perpétuelle surprise! comme la rencontre de nouvelles personnes presque chaque jour et pour plus ou moins longtemps; c’est des projets de dernière minute où on est embarqué; des rencontres insolites comme celle d’un petit garçon aux cheveux longs et avec un sacré caractère ou celles d’étudiants français super sympas; un dépaysement complet avec les montagnes pour voisines et une yourte pour chambre… Bref un séjour haut en couleur, hauts les coeurs dans la ferme du bout du monde! »                                 Groupe de scoutes de Libourne en Gironde – juillet

 

 

                                              

« Si nous voulons tant les voir, ces lumières du soir, c’est qu’elles sont magnifiques. Mais hélas ! Je ne saurai vous dire la magnificence du soleil qui se meurt au-dessus des montagnes. Je ne saurai vous conter les couleurs sublimes qui illuminent des nuages à la blancheur virginale. Je ne saurai vous dire le bleu, à la fois profond et si clair ; je ne saurais vous dire ce violet qui confine au divin ; ce rose si éclatant qu’il éblouit nos âmes ; ce rouge si ardent qu’il brule nos cœurs ; cet orange si puissant qu’il égaye nos esprits. Et puis le jaune de la lune. Et puis le vert de la steppe. Et enfin le noir absolu de la nuit, si calme et silencieuse. Hélas non. Je ne peux encore vous le raconter.

La lenteur faste de ces moments éternels, la richesse des couchants de cet orient si étrange. Ce cadeau du ciel, que la Mongolie fait attendre et qui darde sur Herohin, la montagne sacrée, une manne divine qui nous fait succomber. »

 

Les volontaires de Beaufort et Carpentras avec les enfants de Tsetserleg sum

Un grand merci à tous, et bon vent à ceux qui viendront en 2018 poursuivre leurs actions, une vingtaine sont déjà candidats.

Pour nous permettre de continuer avec eux, d’être en mesure de répondre aux besoins de l’internat de l’école de Tsetserleg sum, à des familles nomades de recevoir nos volontaires et  se lancer dans le complément d’activité qu’est la permaculture, aux écoles maternelles de steppe de perdurer dans le temps, pensez à renouveler votre cotisation à Sentier d’Action Europe.

De nouveaux projets se font jour, comme la défense d’un territoire d’élevage par 13 familles nomades face à la dépossession de leurs pâturages par les industries minières, l’idée de créer une base d’accueil des volontaires près d’Oulan Bator qui permette une initiation aux chantiers avant le départ dans la steppe, l’achat de matériels nécessaires à nos activités ( yourte, motoculteur,  véhicule d’occasion ). L’hiver 2018 sera très difficile pour le bétail qui a été affaibli par un été extrêmement sec jusque mi-août ce qui n’a pas permis à l’herbe de pousser ; Singulièrement en septembre les éleveurs se sont approvisionnés en fourrage par le blé qui n’a pu cette année arriver à maturité.

Vous pouvez nous aider en diffusant cette lettre, partager votre expérience si vous êtes déjà venus et/ou en faisant un don au profit de Sentier d’Action Europe par chèque ou virement. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées postales et mail pour que nous puissions vous joindre et vous envoyer le reçu fiscal.

Amicalement

 

René BURY 

pour le bureau de SUJE