2019 : 30 moutons pour 3 familles : Les brebis et leurs petits s de SUJE ont pu être donnés aux familles par Erdenbat début juin
LES REALISATIONS 2019
Comme annoncé en avril les brebis et leurs agneaux ont pu être livrées aux familles au début de l’été, les petits étant trop faibles pour être déplacés avant cette période ; En bandeau la signature de la convention par Erdenbat, membre du conseil du sum et représentant SUJE à la signature , et la réception des moutons par les éleveurs.
La saison a commencé tôt cette année avec la mission médicale de 5 médecins pédiatres et urgentistes dirigée par Anne-Aurélie, tous médecins ou internes de l’hôpital Robert Debré à Paris ; Deux semaines pour examiner 900 enfants des sums de Tsertserleg et Khashaat ce qui a entrainé des journées interminables et une implication de tous les instants. Puje, qui est infirmière, a accompagné les médecins et les a notamment réalisé les tests audiométriques.
Les résultats font apparaitre des caries chez 76% des enfants, 15% ont des problèmes de vue qui retentissent sur la vie scolaire, les médecins ont aussi constaté des signes significatifs de rachitisme et de carences en vitamines et en fer ainsi que des problèmes de peau.
Quelques pathologies particulières ont aussi été révélées à l’occasion de ces examens très complets et les médecins locaux avertis, certains cas sociaux aussi sur lesquels les directeurs d’école ont été alertés.
Si les financements sont trouvés, des missions annuelles sont prévues, notamment celle d’avril 2020 qui a fait l’objet d’une réunion de préparation à Paris ce 6 octobre entre Anne-Aurélie pour l’hôpital Robert DEBRE, Soyolmaa pour DMD et Puje pour SUJE.
Claire et Alexandre ont d’abords séjournés à la ferme de Didier début juin puis rejoint la maternelle de steppe à une trentaine de kilomètres de Tsetserleg sum. Alexandre, géographe, a aussi rédigé un rapport sur les pressions anthropiques exercées sur les hydro-écorégions du bassin de la Tuul qui arrose à Oulan Bator. La courte semaine à la ferme fut l’occasion, avec 2 autres volontaires hors SUJE, de s’occuper des animaux ( poules, moutons) ainsi que d’entretenir la serre et arroser les 2 champs.
A la yourte maternelle de juin, l’accueil a été chaleureux de la part de la communauté nomade mais la communication avec l’institutrice a été rendue difficile par le manque d’aisance de cette dernière à maîtriser l’anglais alors que c’était un prérequis demandé par SUJE à la directrice du fait de ce type de difficulté rencontrée en 2018 sur l’une des 2 yourtes maternelles.
Le séjour s’est bien passé au niveau de l’expérience de la steppe pour Alexandre et Claire, ce qui est heureux, mais le bureau de SUJE a décidé de ne plus poursuivre cette démarche en 2020 car l’apport de nos volontaires n’est pas suffisamment significatif dans ces conditions.
Une mission économique de 15 jours a été diligentée ce même mois de juin ;
Les 3 membres ont visités les 2 sites près d’Oulan Bator, les sites d’arboriculture et de permaculture de l’Arkhangaî, dont les maraîchers de Khakjorin et le campement de Chemed et Naraatuya. Un rapport sur l’évaluation des actions a été remis cet été ; Il met l’accent sur les difficultés du contexte mongol, culturel et climatique et sur le manque de compétences locales et des volontaires en matière agricole.
A Gatshuurt en été, 2 groupes des Scouts et Guides de France, 4 filles de Beauvais et un groupe mixte de Marseille devaient venir aider l’association pour la mise en place de son site de Corsac. René étant indisponible pour les encadrer en 2019, Il a été décidé conjointement qu’ils effectueraient leur séjour à la ferme de Didier, site expérimental proche d’Oulan Bator et situé dans la vallée toute proche de celle initialement prévue. Ce plan B semblait présenter toutes garanties car plusieurs actions ( scouts, ccas, orphelins mongols, autres volontaires ) avaient été menées positivement avec Didier les années précentes et Claire et Alexandre y ont passé une semaine de partage très satisfaisant en juin 2019.
Les pluies tardives et l’absence de Didier sur site pour des raisons professionnelles ont perturbé les activités et rendu difficile la relation avec les mongols présents sur place. A la demande des deux groupes successifs il a été proposé par Puje d’écourter les séjours pour rejoindre le camps de Chemed dans la steppe de l’Arkhangai.
Le groupe de Marseille a connu au départ des difficultés de communication avec les mongols, heureusement dépassées assez rapidement après les contacts des représentants de SUJE auprès de Didier et des personnes concernées. Par contre le groupe de Beauvais n’a pas surmonté sa déception de ne pas se sentir assez accueilli et utile ce qui est regrettable pour tous.
Devant ce constat négatif, nous avons décidé, conjointement avec Didier, de ne plus travailler ensemble tant qu’il ne pourra personnellemnt consacrer plus de temps à sa ferme.
2 missions conjointes chez Chemed : Justine et le groupe sgdf de Montbélliard qui y ont séjourné respectivement un mois et 18 jours. Ils ont participé aux activités de l’éleveur, aidé au petit champs et construit un abri sur le site d’hiver du nomade, conforté et aménagé en plantes une réserve d’eau à destination du bétail en cas de sécheresse.
Justine a aussi pu vivre son amour des chevaux en conduisant les troupeaux , ce qu’elle a réalisé aussi en moto.
Les jeunes ont aussi eu la chance d’observer les cerfs et argalis ( mouflons sauvages mongols ) dans la montagne proche ; Chemed s’est fait le défenseur bénévole de ces 2 espèces et la population d’argalis a pu, grâce à l’apport de sel et de fourrage, sa surveillance aussi et l’aide apportée par les volontaires, être multipliée par 3 en quelques années.
Comme traditionnellement 2 groupes SGDF, de Paris en juillet et de Dijon en août, se sont succédés à Tsetserleg sum auprès des enfants du village.
Les parisiens , avec Erdenbat le responsable du village de Tsertserleg sum, ont assuré les 2 classes en juillet et grâce à la musique ont pu faire chanter les enfants en anglais. Une quinzaine d’enfants ont été assidus aux cours mais les effectifs ont varié de 20 à 40 mongols, d’où la séparation des cours en 2 classes de niveau.
Nous n’avons pas encore reçu les photos d’activité des 2 groupes et le compte rendu des dijonnais mais la rencontre avec Puje sur le chemin du retour permet d’affirmer que la mission d’aôut s’est là encore très bien passé. La photo ci-dessous àgauche témoigne de la bonne ambiance entre la cuisinière ( en bas à gauche ), la professeure d’anglais ( en bas à droite ) et les compagnons.
Un très grand merci à tous les volontaires 2019 pour leur dynamisme et leur gentillesse et à nos hôtes et collaborateurs mongols
et déjà 2020 se prépare…et fera l’objet d’une lettre d’information à venir très rapidement